ELAN n° 45 SEPTEMBRE 2006

L'AVIEZ-VOUS VU COMME CELA?

Nous nous sommes amusés à relever quelques expressions dans la dernière livraison du Maire. Peut-être en trouverez-vous d'autres?

Dans l'édito/sommaire, nous découvrons le mot: "participative", il n'a pas osé aller jusqu'à "démocratie participative" au moment où malgré ses promesses, 44% de la population avonnaise (élections de 2001) n'est toujours pas représentée à la Communauté de Communes. Seuls s'y sont autoproclamés les 9 adjoints, et qui sont d'ailleurs rarement tous présents! Mais le succés de Ségolène Royal avec la démocratie participative inspire notre maire, toujours prêt à saisir un slogan pour le vider de son sens.
Plus loin, si on lit rapidement, le Maire se réjouit de l'obtention de la deuxième fleur. Nous nous en réjouirons avec lui quand nous l'aurons, mais patience, il ne s'agit que d'un concours. Attendons le résultat!
Il termine en se clamant "élu républicain". Très bien, alors que n'applique t-il pas la loi pour l'expression des groupes d'opposition et la loi Solidarité, Renouvellement Urbain qu'il stigmatise sous le nom Gayssot-Besson!
Page 5, on croit avoir une "nouvelle salle de la MDLV"??? où? page 8, une "nouvelle maison des sports"?? "6000 licenciés avonnais"?? là, la population doit avoir sacrément augmenté, car 1 avonnais licencié sur 2, comprenant les bébés et ceux qui ne peuvent pas faire de sport, cela fait penser aux "villages POTEMKINE".

Page 26, lorsque le maire nous parle de la loi Gayssot-Besson de décembre 2000, en soulignant que, sois-disant, celle-ci incite au bétonnage, 1) il serait bien en peine de citer une telle disposition 2) la loi n'était pas en vigueur au moment de l'adoption de son POS en 1999, qui pour le coup, permet des constructions de très forte densité, et de très faible qualité sur l'axe soi-disant économique.
Quand le Maire nous reproche un manque de cohérence, il doit confondre avec sa propre politique; enfin, si tant de "nouveaux arrivants choisissent Avon pour y vivre", ce n'est sûrement pas pour les nouvelles constructions, mais pour la qualité du cadre de vie subsistant, mais qu'il faut protéger pour garder cet atout économique et social.
Interrogez plutôt la population de l'av Franklin-Roosevelt sur les nuisances qu'elle a à subir du fait de l'intense circulation, et pour savoir ce qu'elle pensera de ces innombrables chantiers en préparation, et la transformation de cette large avenue arborée en étroit égout à voitures.
En dernier lieu, page 27, sa modestie ne l'empêche pas de publier des articles à la gloire de sa réélection, alors même qu'il coupé des passages moins intéressants?